Cher oncle Jean,
En ma qualité d'ainée de ses neveux et nièces, oncle Jean étant un homme de convenance, m'a aidée à me propulser dans la vie, non pas en me conduisant au Zoo de St-Edouard, mais plutôt en m'emmenant à un congrès politique et pas n'importe lequel: Congrès à la chefferie du parti Libéral du Québec en 1970. Les candidats (probablement inconnus de mes cousins et cousines, car trop jeunes) étaient Claude Wagner, Robert Bourassa et Pierre Laporte.
Au départ mon candidat était Claude Wagner, mais le hasard (oncle Jean) fit que je me suis convertie et que j'ai voté pour Robert Bourassa (préféré de Jean).
J'eus le bonheur de voyager et et de demeurer avec Jean tout au long de cette aventure, en cette fin de semaine de janvier 1970. Cela me fit découvrir un homme engagé, aimé, connus de gens très influents, travailleur infatiguable, jamais un mot plus haut que l'autre et toujours le sourire aux lèvres.
Au fil des années, j'ai participé à d'autres congrès et campagnes électorales, mais janvier 1970 fut la plus marquante pour moi, car j'y avais participé avec mon mononcle Jean.
Je t'aime oncle Jean.
Louise