ll y en aurait plusieurs à raconter, nous avons tous un tas d’histoires
différentes même si nous avons vécus souvent les mêmes évènements
ou les mêmes promenades du dimanche en famille.
Un souvenir qui me vient souvent, surtout en voiture pendant que je
monte une pente sur un chemin de campagne ou en ville; c’est la fois
ou plutôt les fois où mon père s’arrêtait au beau milieu d’un chemin
et nous disait: «Les enfants va falloir pousser, j’arrive plus à monter la
côte». Quelle horreur pour moi ! Je le croyais à chaque fois et j’avais
peur pour de vrai, une peur d’enfant, un cauchemar je dirais. Mon
coeur s’arrêtait de battre et puis s’affolait jusqu’à l’arrivée tout en
haut, je poussais très très fort dans ma tête pour y arriver, cet effort
que je fournissais me donnait la force de survivre à cette épreuve.
Cette terreur s’est poursuivi assez longtemps même une fois adulte
lorsque je devais monter une rue à Montréal, Québec ou à la
campagne.
Je suis assez fière de vous dire que j’ai enfin vaincu cette peur, je
dirais même ce traumatisme d’enfance qui m’a collé assez longtemps.
Je peux même arrêter à une lumière rouge en pleine côte d’Abraham
un beau dimanche rempli de touristes avec le Westfalia mais je vous
averti... ne me collez pas au derrière.
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Alexandre :
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Alexandre :
Tout au long de ma vie, j'ai passé des moments mémorables avec mes grands-parents. Ce qui me restera toujours de Jean sont les beaux souvenirs des dimanches soir passé en famille a regarder Découverte. Ces soirées me permettaient aussi de déroger aux règles de la semaine et ainsi de me gaver de friandises, des fois jusqu'à me rendre malade. Sur la longue liste de mes beaux souvenir suit les partys de beignes ou a chaque années Jean comptabilisait la montagne de beigne en espérant toujours en avoir plus que l'année précédente. D'ailleurs, je crois qu'encore aujourd'hui, il espère en faire toujours plus. Cette réunion de famille précédant Noël si chère à mon coeur, nous permettait et nous permet encore en 2010 de ce revoir et de profiter du temps que nous passons ensemble . À mon âge je pourrais dire que mon grand-père est un exemple pour moi dans le sens ou il est un homme bon qui a reussit sa vie professionnel et personnelle de façon exemplaire. De plus, à un moment difficile de ma vie il a su faire la différence et c'est à cet instant que je me suis rendu compte à quel point ma famille est exceptionnelle. Aujourd'hui, je sais que c'est en partie parce que j'ai un grand-père hors de l'ordinaire. Merci d'être là grand-papa.